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Maps & Atlases + Oh No Oh My

: @ Maroquinerie - 03/02/2011



Notre compte rendu

Si après leur performance scénique, j'avais eu la chance de m'entretenir avec les membres de Oh No Oh My, je ne leur aurais posé qu'une seule question — nécessaire et suffisante : Mais, pourquoi ?

Tel ne fut pas le cas. Je devais donc rester écouter Maps & Atlases. Et quelle ne fut pas ma chance. En effet, Maps & Atlases est un grand groupe de studio qui, sur scène, se surpasse, devenant meilleur que lui-même, injectant de l'énergie là même où l'on en croyait le comble atteint, disséminant de la poésie dans la technique la plus pure et la plus parfaire.

MP1

Ainsi, quand tous les doigts sont sur le manche, il y a encore cette voix fébrile qui parvient à se faire entendre. Ainsi, lorsqu'on croit que le maximum d'intensité est atteint, il y a encore cette batterie qui sait exploser, démontrer, c'est le mot, son implacable nécessité. On adore alors Witch, on découvre à nouveau Pigeon, et on se prosterne comme pour la première fois devant Living decorations. On ne peut qu'aimer simplement, mais aimer forcément, être au seuil du bonheur parfait d'autant qu'on croit avoir fait le tour de la musique.

MP2

Or, non. Comme l'annonce faite au public : "c'est notre dernier morceau sur scène, ensuite nous descendrons jouer quelques chansons." Pas de rappel. Les rappels, c'est pour les autres. Un concert dans un concert, tout débranché, dans la fosse. Et, une reprise pour commencer : Radio, Radio d'Elvis Costello. Improbable sans doute, mais qui fait entendre soudain l'arrière-plan de cette musique, ce dont elle se revendique secrètement : quasi-pop / quasi-punk, pas un bâtard des deux, le meilleur des deux. De mon point de vue, il y a une manière de courage à reprendre Elvis Costello, à contre-courant en quelque sorte. Et puis : finir tout seul, à la guitare. Dave Davison en un exercice à la fois percussif et mélodique, jouant The ongoing horrible, dans un silence presque religieux.

MP3

Un concert, ok, mais un grand, un des meilleurs que j'ai vus — comme on se dit à chaque fois après qu'on a assisté à quelque chose d'extraordinaire.

par Jérôme Orsoni
le 04/02/2011

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