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James Yorkston

: The Year Of The Leopard



sortie : 2006
label : Domino
style : Folk

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Tracklist :
01/ Summer Song
02/ Steady As She Goes
03/ The Year Of The Leopard
04/ 5.a.m.
05/ Woozy With Cider
06/ I Awoke
07/ The Brussels Rambler
08/ Orgiva Song
09/ Don't Let Me Down
10/ Us Late Travellers

Le temps a revêtu ses habits d’automne, il reste à trouver le disque saisonnier qui nous accompagnera jusqu’à l’hiver, voire plus si affinités. C’est le label Domino qui nous l’offre:James Yorkston, le songwriter écossais discret va habiller notre automne musical des couleurs mordorées de son nouvel album,The Year Of The Leopard, le troisième en date.


Chauffé au bois, le refuge musical de James Yorkston est un hâvre de paix solitaire que l’on devine lézardé de fêlures colmatées par une douceur qui ne leurre pas:si l’Ecossais parle de son disque le plus optimiste, sa musique baigne toujours dans cette intime nostalgie drapée dans des arrangements de velours et portée par une voix retenue et grave. Produit par Phil Brown, ingénieur de Talk Talk, et Paul Webb aka Rustin'Man, ex bassiste du groupe, The Year Of The Leopard partage son charme mélancolique et suranné avec le Out Of Season de Beth Gibbons, dont Rustin’ Man fut en 2002 le bienfaiteur sonore.
The Year of the Leopard, à l’instrumentation riche mais tamisée, fait folk de tout bois:guitare acoustique, banjo, contrebasse, mandoline, violon, mais également harmonica, clarinette, piano électrique, concertina et percussions enveloppent la douceur de son chant parfois doublé d’une voix féminine (the year of the leopard) nous rappelant le récent The Letting Go du brillant compagnon de label Bonnie « Prince » Billy.
Si James Yorkston insiste sur la spontanéité qui a présidé à la conception de cet album, celui-ci ne se donne pas d’emblée à l’auditeur. The Year Of The Leopard dévoile ses charmes au fil des écoutes:ici la beauté d’un solo de fiddle tressé dans des arpèges de guitare et les notes chaudes d’un concertina (5 a.m.), là l’étrangeté brumeuse d’un Woozy with cider au texte parlé et non chanté (« don’t call it a rap ! »).
L’apparente homogénéité du disque cache en réalité une jolie variété d’atmosphères:Si Summer Song ouvre le disque sur une accueillante tranquillité, Steady As She Goes révèle dès le second moment une appétence mélodique « pop » inédite (c’est lui-même qui le dit) et dont on salue la réussite. En fin de disque, le feutré Don’t let me down nous berce d’une mélancolie à peine dissipée sur le final Us Late Travellers.


Le nouvel album de James Yorkston (et ses Athletes) est un beau disque de saison, qui sans aucun doute, prolongera ses bienfaits bien au-delà de l’automne.



Chroniqué par Imogen
le 06/11/2006

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