Encore plus sombre, encore plus éprouvant. Véritable chef d'oeuvre d'épouvante sonore,
Spite glace le sang et les tympans.
Filth rentre immédiatement dans le vif du sujet. Un enregistrement de la voix d'un tueur, racontant son dernier meurtre, se noie dans un magma sombre, qui monte en puissance. Un rythme frappé sur des plaques d'acier débute
Dirt, suivi d'une voix masculine et monochorde, dénuée de sentiments.
Pride est basée sur le même schéma, éclairée cependant par une mélodie simple et douce, semblant être malmenée, dans ce vacarme chaotique. Alors que
Scum propose un court moment d'ambient sans la moindre trace d'humanité,
Spite, plus longue, donne carte blanche aux rythmes martiaux et aux nappes emmurées de noirceur.
Pure est établie sur la même structure, répétitive et malsaine. Enfin,
Stained achève
Spite avec samples de bruits métalliques, voix d'outre-tombe, et violons dramatiques en retrait.
Un peu répétitif à la longue,
Spite est tout de même un excellent album de dark.
La musique des tréfonds de l'âme humaine.
Chroniqué par
Yragael
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