Si on considère 
Soma comme un coup d'essai, 
Hollow earth est quant à lui le premier "véritable" album de 
Soma. Extreme le sort en 95, et malgré un succès encore modeste, l'empreinte est laissée. Pour de bon cette fois: 13 titres, et une vision très particulière de la création. Le beat est tech la plupart du temps, ce qui confère une énergie frénétique à l'ensemble. Pieter joue de la derbouka sur plusieurs titres, mais le côté instrumental des compositions, reste encore en retrait. Il se développera énormement par la suite, et offrira au style 
Soma ses lettres de noblesse.
Soil theme ouvre le bal, et (pour les connaisseurs) on pense immédiatement au premier 
Black Lung. Les mêmes sonorités, la même ambiance. Cà commence bien. S'enchaînent les titres électro/ethno/tech 
Soma romanz, 
Sleepwalker, 
Nightsoil, puis retombée de la pression avec 
Corporate anthem part.I. A peine rythmée, le morceau sonne comme une bande son d'un film des années 80. Mystère, et ambiance dramatique. 
God sends the meat and the devil cooks, envoie l'auditeur dans les sphères brumeuses du downtempo. Très bon titre, toujours aussi "cinémaudiographique", planant et sombre, presque rituel. 
Corporate anthem part.II termine ce qui avait été commencé deux plages plus tôt. 
Dark koma penche plus du côté électro, mais old-school. A noter, la présence de chants féminins (tout comme dans 
Soma Romanz) chose assez rare chez 
Soma. 
The subterranean est un dub où le riddim est joué à la derbouka, 
The black lodge quant à lui est ambient avec choeurs et drones. Puis vient le très bon remix de 
Soma romanz : 
Clovus. Presque un autre morceau. 
Nowhere nothin' fuck up se veut purement electro, avec quelques touches indus. 
Hollow earth achève le skeud sur un dark-ambient de 13 minutes.
Absolument pas représentatif de la discographie future de 
Soma, 
Hollow earth est tout de même un très bon album, encore faut-il apprécier l'électro old-school.
	
	
		Chroniqué par 
		Yragael		
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