Quelques mois seulement après l’excellent 
Music Business sur Nature, 
Francisco remet le couvert avec ce maxi sorti sur 2020Vision, autre maison du bon goût (mais basée cette fois de l’autre côté du channel) chez qui officient déjà 
Jesper Dahlback, 
D’Julz ou 
David Duriez.
Deux titres seulement mais toujours des synthés comme s’il en pleuvait, une approche décomplexée et pétrie de références incitant à se replonger notamment dans l’indémodable 
From here to eternity de 
Moroder … l’italien enfonce le clou d’une dance-music intemporelle. 
Hero, véritable ode au maître italien sus-cité, cumule tout les clichés : arrivée millimétrée des lignes basse – batterie, gimmick ressassé à l’envi, voix vocodée, envolée synthétique et ambiance psychédélique … Le morceau s’étire sur presque 7 minutes durant lesquelles house, disco, italo se toisent et s’entremêlent délicieusement sur un énorme kick.
Avec 
Venti Venti, 
Francisco s’offre une vision plus intimiste, moins tape-à-l’œil, sans pour autant perdre de sa verve. Une ligne claire sur laquelle viennent se greffer claviers qui se chevauchent et percussions numériques, un sens du groove plus minimaliste pour soutenir et emmener le projet aux frontières du kitsch et de l’indémodable, « italian touch rules ! »
Le romain pas si fou semble avoir définitivement trouvé sa voie, celle qui relie dans un même élan et avec intelligence, relents du passé et hédonisme moderne. Bien lui en fasse … et nous avec.
	
	
		Chroniqué par 
		Oropher		
		le 16/03/2006