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Gothica

: The cliff of suicide



sortie : 2003
label : Cold Meat Industry
style : Gothique / Lyrique / Neo-classique

Tracklist :
01/ nel buio
02/ the cliff of suicide
03/ deep lakes of soul
04/ cosmic harmony
05/ under the dock leaves
06/ the monk
07/ harmattan
08/ the land beyond
09/ la vida es sueño
10/ where the lilies fade

Dès les premières secondes de Nel buio la couleur est projetée. Percussions orchestrales et grandes envolées de cordes appuient la voix excessivement lyrique de Alessandra. Court, mais annonciateur. The cliff of suicide, le titre phare, ne change pas d'atmosphère, sombre et grandiose à la fois. Vocaux éthérés, et poésie du désespoir, pour une majestueuse pièce symphonique, dans la plus pure lignée de Arcana. Deep lakes of soul rappelle immanquablement le Dead Can Dance de Into the labyrinth avec ses percussions tribales et son chant entre traditionnel et baroque. Cosmic harmony retrouve les tonalités mélodiques et médiévales des deux premiers morceaux, soudées cette fois-ci en support à la voix sombre et beaucoup moins puissante de Roberto. Alessandra reprend le flambeau durant Under the dock leaves/i>, pour un titre très limpide et doux, en forme d'ode à la nature pour claviers, flûte et violon. Changement d'ambiance avec The monk. Construit en plusieurs parties distinctes et se succèdant, cette longue symphonie baroque alterne neo-classique et moments de noirceur absolue, chant possédé ou littéralement de grand-opéra. Sur Harmattan, le mimétisme avec Dead Can Dance devient encore plus évident, que se soit au niveau du chant, ou de la musique. Mais ici, c'est bien sous forme de compliment, car tout y est réussi. Rythme soutenu, vocaux oscillant entre tribal et évanescent, et gammes mélodiques reconnaissables entre mille. The land beyond se veut résolument plus fermé et introverti. Le chant de Roberto berce l'auditeur et l'enfouit au plus profond d'une nuit sensorielle, dans laquelle les plaintes deviennent des berceuses et les espoirs des rêves. Puis La vida es sueño débute. Alessandra y chante de façon très lyrique un poème de Pedro Calderòn de la Barca, accompagnée de violons et flûtes. Enfin, Where the lilies fade" clôt The cliff of suicide. Sur un poème de Christina Georgina Rossetti chanté par Alessandra, se posent admirablement bien violons, percussions tribales, oboe et clavier.
A souligner également la présence du clip de The cliff of suicide dans une version spéciale, en bonus du cd.

Chroniqué par Yragael
le 00/00/0000

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