Sous ses airs tranquilles,
Peter Kersten est un hyper-actif. Depuis 2 ans il a enchainé 2 albums (un
Lawrence, un
Sten) et une poignée de maxis, sans oublier ses responsabilités au sein de ses (excellents) labels
Smallville et
Dial. Le revoilà donc sous le pseudonyme qui l’a fait révéler :
Lawrence. A vrai dire c’est aussi celui que je préfère, celui qui me procure le plus d’émotions.
Et c’est un vrai plaisir de constater dès l’ouverture que la magie opère encore. Pas vraiment de surprises il est vrai mais des pistes aériennes ponctuées de sonorités cristallines.
C’est plutôt à la moitié de l’album qu’intervient le changement majeur. Changement de cap, l’allemand enfile son costume de
Sten (un autre de ses pseudos) et poursuit avec sa techno classieuse tout en restant dans un esprit deep. Une progression plutôt bien sentie qui permet à l’album de ne pas rester sur un même schéma et de s'orienter davantage vers des ambiances dub opiacées.
Peut-être un peu moins accessible aux premiers abords que ses prédécesseurs,
Until then goodbye n’en reste pas moins une excellente pièce de techno/house rêveuse. A écouter plus particulièrement : l’aérien
Sunrise, le cotonneux
Jill ou encore l’exaltante bulle de fraîcheur
A new day.
Chroniqué par
Fabien
le 03/10/2009