Kopernik est un OVNI dans le paysage musical actuel. Une sorte d'orchestre de chambre qui composerait ses titres pendant son sommeil, tant les productions sont imagées, entre cauchemars et rêveries, un monde imaginaire touché par la grâce, décrit par des instruments nobles comme la contrebasse, la clarinette et autres instruments à vent oubliés avec le temps. La musique qui en découle peut faire penser à
The Cinematic Orchestra, mais en plus mystique.
Man, Myth and Magic ou encore
Kopernistan illustrent parfaitement cela : un fond sonore vague, comme pour décrire un rêve, puis vient la scène, une description de paysage magistral et mystérieux avec une touche orientale et des envolées virevoltantes rythmées par une contrebasse.
The Sea and the Marsh Are One est un morceau plus sombre, approchant le côté obscur des instruments. Bien qu'attirante la musique qui en découle est inquiétante et profonde, c'est merveilleux !
Faraday (Goodnight) est une petite ballade qui comme l'indique le titre, invite au sommeil. Un sommeil paisible, puisque le morceau donne le sourire, un sourire simple et sincère, l'innocence même. Cette sincérité est d'ailleurs très bien représentée par des instru plus rock (qui repose sur une mélodie à la guitare) sans tout le mystère de l'orchestre qui peuple ce disque.
Plongez sans crainte dans l'univers de
Kopernik, vous serez troublés et émerveillés.