Alors que le trip-hop semble s'essouffler, que les voix féminines sur des beats lents nous ennuient malgré notre amour pour les belles musiques, the fading collection vient de sortir une perle où douceur et noirceur s'entrechoquent, orchestrée par Matt Frickelton et contée par Sarah Mc Culloch.
Après une démo plus que prometteuse sortie en 2002, tfc (the fading collection) sort enfin leur premier album pour le bonheur de nos oreilles en manque de bon trip-hop. Cet album regorge d'atmosphères, passant du romantique à l'oppressant, sans oublier la tristesse ou la rêverie. Chaque morceau a été travaillé et retravaillé et le résultat qui en découle est proche de la perfection. Le groove de Sarah n'a d'égal sur la scène trip-hop actuelle. On a beau chercher des comparaisons... c'est unique. Coté musical, là encore rien à reprocher. C'est un son semi-acoustique, mélangeant guitare sèche et gros son de synthé, piano et bips électroniques. Chaque morceau possède une multitudes de beats (ou rythmes de batterie) différents s'accordant impeccablement les uns aux autres. Quant aux samples, ils sont dignes d'un 100 th window.
Vous l'aurez compris, c'est une bombe que vous devez absolument découvrir (10 euros aux puces ou sur le net), qui vous prend tout d'abord au niveau du cou, puis redescend sur vos épaules, puis les bras suivent, et sans vous apercevoir, vous êtes en train de tripper sur les mélodies entraînantes de tfc. Mes morceaux préférés? Difficile de choisir, mais il y en a bien 2 ou 3 qui tournent en boucle : "Try", "Black Boxes", "Strangers".
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