Je l’avoue, en rédigeant cette chronique je n’évolue pas dans mon domaine habituel.
Rules est en effet davantage un album de pop que d’électro. Mais qu’importe, il a su attirer mon esprit de nerd attardé et s’incruster dans mes playlists depuis avril. Je me devais donc d’écrire quelques lignes sur ce qui aura été mon « album de printemps ».
Pour ceux qui ne connaissent pas encore,
The whitest boy alive c’est d’abord
Erlend Oye, auteur-chanteur-compositeur de grand talent, à la voix si particulière. Certains l’ont déjà sûrement remarqué du côté des
Kings of Convenience et de leur folk lumineuse.
C’est ensuite et surtout une idée de la pop : festive, colorée, mélodieuse et abordable. Sur
Rules on retrouve clairement cette idée, même si certains morceaux lorgnent vers le funk ou le disco. Tout en légèreté, l’album propose une dizaine de pistes aux structures souvent simples voire minimalistes. Mais cela n’entrave en rien leur efficacité. Au contraire, l’essentiel est là, on va droit au but. Grâce à un songwriting toujours aussi excellent,
Erlend Oye et ses acolytes diluent en plus une bonne dose de groove dans leur pop. L’effet est imparable et on se prend à taper du pied sur
1517 (meilleur morceau de l’album) ou
High on the heels.
Au final si le groupe la joue parfois un peu facile (
Intentions, Timebomb) l’album vaut largement le détour et reste une réussite.
Chroniqué par
Fabien
le 30/09/2009