C'est lamentable. Impensable. Ridicule. Comment se peut-il que je n'aie jamais entendu parler d'Ubikar ? Parce qu'avec une telle énergie, que dis-je une telle fureur, avec ce son à la fois méchamment rock et psychédéliquement dub, je n'aurais pas dû passer à côté de leur premier LP, Tumulte de Blanc, sorti en 2012 chez Neuronexion. Non.
Alors je rattrape mon retard, et je me fais une cure. De guitares acérées, d'effets subtiles, de puissance vengeresse. Je me passe en boucle les collaborations avec Ben Sharpa. L'album qui sort le 7 mars s'appelle Altitude.Zero. Il est autoproduit. Et donne envie d'habiter à Marsanne, à Villeurbanne, à Fontaine ou, même, à Amberieu en Bugey, parce que le trio Ubikar y jouera prochainement.