La recette est la même : le hip‐hop est toujours parfaitement impur. Toujours, sensiblement plus, même, piqué aux stéroïdes digitaux. Toujours, un peu moins tout de même, aux stéroïdes rock. Les textes et le phrasé sont toujours incisifs. L'ensemble est vindicatif mais bien plus délicat, rêveur. Légèrement pop, même.
Il y a un an, Simple Sample (of a Sweet Life) – de l'art du parenthésage averti - nous enfiévrait. Aujourd'hui, Human Concepts (with Animal Instincts) – sans parenthèses, t'es mort – nous détend et amène le questionnement : « concepts », « instincts », Leroi-Gourhan aimait-il le hip-hop ?