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Astropolis

: Édition 2007



Notre compte rendu

Mille bornes, Besançon-Brest, pour enfin voir ce que j'avais toujours cru : ce festival mérite bien sa réputation. De pionnier tout d'abord. Treizième édition, tout de même! Et ça se sent, Astropolis ayant conservé des saveurs des free party d'antan. On s'y rend par le sous-bois, 2 ou 3 kilomètres de chemin initiatique et ténébreux avant de se jeter dans la gueule sonore de Keroual. Trois scènes et une petite cour, toute mimi dans sa robe de manoir vêtue. Environ 30 000 personnes sont là ce soir, dont une bonne partie gît déjà, à l'heure où nous pénétrons l'enceinte (23h), sur les plates-bandes... Clubbeurs sensibles, attention à vos mirettes, ce festival c'est de la grosse locomotive, mieux vaut venir blindé !

Brochette de bons sons sur l'Astrofloor

Et niveau son ? Votre serviteur vous contera essentiellement l'Astrofloor, la scène dance-floor qui capta surtout notre attention. Et pour se mettre en appétit, une petite découverte, Sonic Crew. Des p'tits gars de Brest, nous apprend-t-on plus tard. Pas mal du tout! Le terreau local n'a pas à rougir de ses jeunes pousses... Puis vient le moment doux de l'éphèbe à la gueule d'ange, soi-disant faux mais vraiment bon, j'ai nommé Nathan Fake, qui nous offrit un set amplement plus pêchu que d'habitude (si, si, Nathan Fake version house, ça existe). Et que mon carrosse électronique se change en citrouille sucrée, car à minuit il nous remplit des sons acidulés de Drowning in a sea of love. C'est ensuite au tour d'Agoria, qu'on ne présente plus. Sans doute le meilleur de ce que nous avons écouté ce soir-là. Un set tout en progression, qui fait monter l'enchère. La compagnie de José Lagarellos, programmateur des Nuits sonores et dj de renom à ses heures perdues, bonifie encore notre lyonnais préféré.

Justice sur le banc d'essai

Parlons pour finir de Justice, la tête d'affiche du festival, au succès encore gonflé par la dernière vague de couvertures médiatiques (par exemple Télérama et Trax...). A l'interview qui précéda leur set, une petite dizaine de journalistes étaient présents (soit un record vu la taille de la salle d'interviews!), qui se retrouveront quelques minutes plus tard sur scène aux côtés de Gaspard Augé et Xavier de Rosnay. Génésis, ou "comment faire l'intro la plus pompière possible (dixit Xavier) ouvre le feu sur les platines, et déclenche une réponse immédiate de la foule. Les deux compères de Justice déclaraient "appréhender Astropolis"? Ils n'auront pas trop de soucis à se faire la prochaine fois, le public ayant été plutôt séduit par leur prestation disco baroque et moderne, si l'on en croit les nombreux rappels de la fin. La rançon du talent, ou celle d'un succès éphémère? On les trouva quant à nous inégaux, mais satisfaisants. Et heureusement un gros poil plus punk que sur leur album. Alors c'est avec grand plaisir qu'on a accueilli ce dernier morceau remix des Rage Against The Machine, Killing in the Name Of. Et que Justice leur soit rendue...

Voilou, Astropolis, c'est fini. Si je suis encore vivante après les mille bornes retour, promis, je reviens l'année prochaine!

par Ether
le 12/09/2007

Tags : | Astropolis

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2 commentaires

par Jérôme O. (le 05/03/2007)
Erreur corrigée!
http://60millions.viabloga.com/
par Nikita (le 04/03/2007)
Ce n'était certes pas le premier concert européen de Battles, que j'ai vu à Birmingham en 2005...
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