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Dead Can Dance

: The Serpent's Egg



sortie : 1988
label : 4AD
style : musique baroque / lyrique

Tracklist :
01/ The Host Of Seraphim
02/ Orbis De Ignis
03/ Severance
04/ The Writing On My Father’s Hand
05/ In The Kingdom of The Blind The One-eyed Are Kings
06/ Chant Of The Paladin
07/ Song of Sophia
08/ Echolalia
09/ Mother Tongue
10/ U

Assez similaire au niveau des compositions à Within the realm of a dying sun, The serpent's egg change sensiblement d'horizon, délaissant le romantisme et le religieux, au profit d'ambiances mêlant splendeur et mélancolie.
Tout commence avec The host of seraphim. Comment définir un tel chef d'oeuvre..
A ce stade, les mots ne suffisent plus. Lisa chante comme une déesse, portée par un ensemble de violons et choeurs. Inoubliable, et dévastateur pour le coeur. Prière a plusieurs voix et tintements de cloches sur Orbis de ignis, toujours à l'avantage de Lisa. Un orgue et une voix, celle de Brendan, pour le sublissime Severance. Grandeur et mélodie poignante. Inoubliable lui aussi. The writing on my father's hand est une superbe complainte de Lisa à plusieurs voix, posées sur un clavier mélodieux et répétitif. Changement de style pendant In the kingdom of the blind the one-eyed are kings. Orchestral et symphonique, la pression monte, jusqu'à l'envolée finale. La voix de Brendan y est ici tout particulièrement marquante, forte et intransigeante. Chant of the paladin se teinte de sonorités moyen-âgeuses. Hypnotique au delà du raisonnable, l'auditeur se laisse prendre au piège, dans cette spirale sonore où se mêlent cloches, grelots et timpani. Song of sophia est un solo de Lisa, à une voix, puissant et dramatique. Echolalia reste dans le même contexte, avec un échange de phrasé/ chanté, alternant voix masculines et chant féminin. Percussions effrénées pendant l'instrumentale Mother tongue, tour à tour frénétiques, puis calmes et soutenues par la voix de Lisa. Claviers et violons se mélangent à merveille sur Ullyses. Tempo de valse accompagnant Brendan, toujours aussi talentueux lorsqu'il s'agit de retenir l'attention.

Encore un très bon album, qui poursuit l'écriture de la légende Dead Can Dance. Définitivement intemporel.

Chroniqué par Yragael
le 00/00/0000

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