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Alpha

: Come From Heaven



sortie : 1997
label : Melankolic
style : Trip-Hop

Tracklist :
01/ My Things
02/ Rain
03/ Sometime Later
04/ Delaney
05/ Hazeldub
06/ Slim
07/ Come From Heaven
08/ Back cliquer
09/ Nyquil
10/ Apple Orange
11/ With
12/ Firefly
13/ Somewhere not here

Un album qui vient du paradis, des mélodies enchanteresses, symphoniques, sur une rythmique douce. Tout a été travaillé de façon à ce que douceur et mélancolie prennent le dessus, violons langoureux, basse arrondie, clavier aérien... Les voix masculine et féminine sont tels des chants d'anges.
L'album débute sur un "My thing" instrumental, un rêve musical, une douceur extr^^eme, on imagine facilement un paysage enneigé. Une merveille.
L'album dispose également de morceaux plus vivants, avec une pointe jazzy gracieuse, se mêlant impeccablement avec la voix de Wendy Stubbs. C'est le cas sur "Rain", un morceau romantique et mélancolique à souhait.
La chanson "Sometime Later" dispose d'un thème magistrale, exaltant, reposant, une sensation de bien être total, le chant suave et langoureux de Martin Barnard vous parcourt le corps. Un hymne à l'amour orchestré de contrebasse de violons ou autre air électronique, tout en douceur. Si vous deviez illustrer la paix, ce morceau en serait l'hymne.
"Delaney" est une jolie ballade plus joyeuse, chantée par les 2 voix du groupe. La mélodie à la guitare est comme une comptine pour enfants, c'est une belle histoire que nous chantent Wendy et Martin.
"Hazeldub" est un nouveau morceau instrumental, ambiant, avec des teintes dub, et un fond rêveur.
"Slim", rythmé par un piano jazzy, la voix radiophonique de Wendy s'ajoutant à cet univers classieux qui peu à peu évolue vers le symphonique, pour nous donner un monde de tourmentes et de rebondissements.
"Come from Heaven" est un entracte de sons samplés de conversations et de moments de la vie, rejoints par quelques notes orchestrales qui disparaissent peu à peu. Une vision paradisiaque au milieu des tourments de la vie.
"Back" est un titre phare de l'album, la mélodie planante, accompagnée d'un beat trip-hop actif, et la voix de Martin bien en rythme. Souriez c'est du bonheur auditif, bougez la tête et laissez-vous entraîner dans ce joli morceau plein de douceur et de positif.
"Nyquil" est un morceau plus mélancolique, triste, qui vous touchera en plein coeur et vous laissera plonger avec tristesse dans vos regrets et vos déceptions. Comme une déclaration d'amour un peu tardive, sans espoir. Wendy est un ange, qui fera pleurer le plus insensible des êtres.
Un morceau trip-hop avec "Appleorange" pour continuer cet album, un sample de gratte accompagné d'un beat electronique original. Le clavier envoûtant joue quelques notes divines, suivi d'un violon mélancolique qui a perdu son orchestre. Ce n'est que plus loin qu'il le retrouve, mais c'est toujours aussi triste. Puis lentement on s'achemine inexorablement et tout en douceur vers le morceau suivant.
"With", qui sent Bristol à plein nez, une basse massive attackienne, un beat hip-hop allégé, et la voix Portisheadienne de Helen White nous berce. C'est triste, efficace et beau.
"Firefly" est à nouveau mélancolique, désespéré, épuisé, et ça nous est décrit par Martin. L'instru toujours formée par un clavier aérien, un sample de gratte, et une basse très ronde. Parfois un piano ajoute ses quelques notes pour ajouter un peu de beauté à cet univers déjà magnifique.
Dans "Somewhere not here" on retrouve le thème musical de "Sometime Later", mais cette fois-ci chanté par Wendy. Ce morceau est d'une perfection jubilatoire. "A paradise within you eyes..." illustre parfaitement l'ambiance de la chanson, une chanson d'amour, une déclaration qu'on rêve tous d'avoir un jour. "you're the smile on my lips..." (tu es le sourire sur mes lèvres...).

Chroniqué par BobtomPerchu
le 00/00/0000

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2 commentaires

par Céline (le 02/11/2019)
Je suis raide dingue de Martin Barnard ! Bien que celui-ci ait désormais fait table rase des années Alpha, le garçon est un extraordinaire chanteur-parolier à la voix reposante et hypnotique et aux paroles poétiques. Son talent mériterait d'être reconnu à sa juste valeur.

par dustynova (le 15/12/2006)
c'est un album dont on ne saura jamais a quelle époque il appartient, tant il échappe aux courants préétablis. C'est en cela qu'il est un joyau car tout comme l'a dit Robert Doisneau : "la beauté échappe aux modes passagères".
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