Il s’agit plus d’aller et venir entre le familier et l’étranger, l’évident et l’obscure, le confortable et l’inconfortable. Et si la musique s’effiloche sur les bords, tant mieux, c’est ce qui lui donne son identité propre et fait le charme goudronné du dub gras des
Sofa Surfeurs, de l’électro-pop naïve et ludique de
Mika, du funk nocturne de
Uko, du tonnerre de beats balistiques de
Mum ou des surprenants paysages easy listening de
Seelenluft.
En créant leur son propre Klein Records n’a pas cessé d’évoluer. Sortie après sortie, ce qui semblait être une pléthore de projets divers a fini par former un label unique chez qui sont accueillies toutes les musiques que les disquaires classent dans des rayons aux noms chatoyants tels "headz", "breakbeat", "downbeat", "trip-hop", "dub", "electronica" ou "avant-garde". En fin de compte c’est à cette continuité qu’on devine la marque de Klein Records.
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