Les prouesses informatiques de Mitchell Akiyama jouent avec le caractère instrumental de Joshua Treble. Sur une ambiance d'electronica douce, nous découvrons une construction de sons de guitares noisy, du
My Bloody Valentine en moins opaque, restant légères dans l'abstraction de changements mélodiques. En effet les mélodies sont répétitives,l 'ambiance recherchée est du plus bel effet, afin de la faire progresser, des arrangements sonores arpentent les morceaux d'une manière discrète. On pourrait même penser a du
Godspeed You Black Emperor à l'écoute de ces longues couches plus complexes par leurs arrangements que par leurs mélodies. Le titre de cet album
Climate Variations est bien utilisé, les changements se font lentement mais jamais de la même façon. le mélange des vents américains et canadiens nous envoie une oeuvre apaisante et complexe à la fois.
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