Wunderbar Drei, son second disque, témoigne encore de l’éclectisme de
Rubin Steiner. Ainsi, rythmiques hip-hop viennent côtoyer cuivres jazzy ou encore gimmicks house, pour le plus grand plaisir de tous (il y a quand même des sceptiques, mais bon…). Après une intro burlesque, caricaturale des vendeurs de musiques modernes,
Steiner balance à l’auditeur 11 morceaux assez bien ficelés. Du single house
Guitarlandia à
Some strings for John Coltrane, qui cloture l’album,
Rubin Steiner se fait plaisir en revisitant les genres, mêlant ainsi tango, electronica, hip-hop ou encore blues. Autant dire que les esprits obtus pourront retourner écouter leur genre favori, car ici le mélange nécessite un minimum d’ouverture. Au final l’ensemble se montre agréable et divertissant et donne plutôt envie de se remettre la rondelle pour une nouvelle écoute, c’est donc que
Rubin Steiner a du réussir son coup.
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