Sur une écoute distraite, l'électro-pop d'
Elizabeth Walling aka
Gazelle Twin semble ne pas s'éloigner de cette ligne de conduite arty autrefois dictée par
Bjork et avant elle par
Kate Bush. Mais l'efficacité de cet Ep cossu (trois titres originaux et quatre remixes notamment par
Kuedo et le toujours aussi Aronofskyien
Clint Mansell ) ne saurait cacher une préciosité bien plus malade que la simple pose du faussaire : on pense alors à une
Stina Nordenstam canal historique, sensuelle et glaciale , à une
Fever Ray flirtant avec les démons de John Carpenter, voire sur sa pente plus darkwave, à
Zola Jesus, la puissance et un brin de naïveté en plus.
Du groove froid, taciturne, des mélodies complexes et une voix spectrale flottant sur des nappes synthétiques troubles et épiques : les stigmates d'une époque, qui bien que surannée, continue de capter l'attention, cognant le cortex de milles images furieuses et belles à la fois, une sensation qu'illustre à merveille le remix tentaculaire d'
I Turn My Arm par le duo
Renaissance Man.
Vivement la suite.
Chroniqué par
Yvan
le 13/03/2013