Voilà un album qui s’inscrit pleinement dans ce que la scène allemande nous offre de mieux depuis quelques années en matière de deep house.
Asper Clouds est ainsi un pur concentré de musique atmosphérique à écouter sans modération même s’il s’apprécie mieux la nuit évidemment. Rien d’étonnant dès lors de le trouver chez Smallville, maison allemande fondée par Peter Kersten (Lawrence) et dont la renommée n’est plus à faire.
Pour autant, Asper Clouds sait se démarquer. Bien loin des brumes de ses illustres camarades de jeu –Efdemin et John Roberts en tête-, l’atmosphère développée se veut chaude et lumineuse. Idéale en mois de décembre vous en conviendrez.
L’album est ainsi : une délicate sélection de fruits sucrés aux saveurs lointaines et pourtant familières. Il est aussi et surtout une invitation à la "zénithude", au repos (Ne travaillez jamais) et à la détente. Si l’ensemble est cohérent et homogène (trop ?), quelques titres valent particulièrement le coup d’oreille : l’ouverture planante A line, le fantasmagorique The cool world ou encore le suave The needs .
Pour un premier essai long format, le néophyte Christopher Rau place la barre haute avec un album simple mais parfaitement maitrisé. Cela suffira largement pour les amateurs de house éclairée dont je fais partie.
Chroniqué par
Fabien
le 17/12/2010