Depuis son départ de Roc-A-Fella, l’opportuniste Damon Dash a bien du mal à se refaire… mais ne plaignons pas trop le bonhomme qui a dû amasser un paquet de fric avec toutes les chiasses qu’il nous a servi. Cette fois le projet suscite au moins la curiosité. Il s’agit de la rencontre entre les Black Keys - sorte de White Stripes du pauvre en plus blues et plus crade mais tout même bien gentillet… pour rester poli – et quelques têtes d’affiche de la musique urbaine nègre américaine.
Faisons un tour d’horizon. Ludacris feat ODB, ça attire peut-être les foules mais on s’en serait passé. Mos Def est déjà plus à l’aise dans cet univers et au moins il est vivant, du moins physiquement. Les petits riffs des Black Keys passent plutôt bien mais Noe, le nouveau protégé de Dame Dash, n’est qu’un vulgaire clone de Jay-Z. Pas de surprise concernant Rza, ses récentes orientations hippies trouve ici à s’exprimer, on lui a même autorisé à sortir sa guitare ! Par contre il est plus étonnant de retrouver son compère Raekwon, pas le dernier à vomir sur 8 Diagrams (trop d’instruments, trop orchestré et blablabla) et sa reprise, certes affreuse, du tube de ce sale groupe de blancs-becs que furent les Beatles. Le morceau n’est pas dégueulasse, ça ne peut de toute façon pas être pire que sur son OB4CL2.
Il fallait également un peu de r'n’b à la mode pour étendre la cible, Nicole Wray, passons sur son solo mais elle nous massacre juste les deux morceaux sur lesquels elle apparaît. Elle essaie pourtant, mais la voix on l’a ou on ne l'a pas. Puis impossible de trouver une photo de son cul sur google… elles ne servent décidément à rien ces garces qui se croient chanteuse ! Allez fais nous une sex-tape, tu auras peut-être une chance de faire décoller ta carrière…
Que ce panorama relativement noir ne vous décourage pas trop, si vous aimez les artistes présents sur ce disque vous trouverez vraisemblablement de quoi manger. Ça se laisse écouter gentiment, et il n’y avait de toute façon rien à attendre de plus d’une rencontre entre ces artistes frileux.
Chroniqué par
Ikhlas
le 28/11/2009
par Ikhlas (le 02/02/2010)
C'est pas l'humour qui te perdra toi...
par Vrim (le 31/01/2010)
Cet article est une honte, tant grammaticale ("on lui a autorisé" : cette tournure n'existe pas dans la langue française) qu'idéologique (la sex-tape, blabla). Si elle pouvait éviter d'être stupidement injurieuse, ça serait pas mal non plus.