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Deepchild

: Departure



sortie : 2009
label : Future Classic
style : IDM

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Tracklist :
1/ Departure
2/ Fractures
3/ Nicoteen Fudge
4/ Pretty
5/ Norwegian Calculus
6/ Burst Appendix
7/ Evil Bride of Deepchild
8/ Triplets
9/ You
10/ Droid Musik feat. Diddy 4000

L’Australien Deepchild fait partie de ces producteurs au CV plutôt garni et flatteur mais dont on peine à trouver une référence discographique à l’évocation de son nom. Une situation qui contraste avec l’activisme dont il fait preuve sur la scène nationale, que ce soit sur les ondes ou en club. Quelques apparitions sur une poignée de maxis pour des labels deep house/tech house comme Om Records ou Freerange l’avaient pourtant laissé entrevoir l’eldorado européen. Sans succès. Avec un tel titre pour son cinquième album, on comprend que ses envies d‘ailleurs sont belles et bien toujours présentes.

Une motivation qui se concrétise d’entrée de jeu sous la forme d’une carte postale en provenance directe de Detroit. La deep techno de Fractures puis Nicotine Fudge nous scotchent sur le sol moite d’une friche industrielle recyclée en dancefloor. Les lignes de basse surgissent des abysses et les rythmiques nous pilonnent sans relâchement. C’est froid et humide comme dans nos rêves fiévreux de warehouse parties. Ces deux tracks suffisent à nous planter un décor crépusculaire et nous emplir d’un vague à l’âme idéal pour apprécier la suite. On est paré au décollage et c’est de façon incompréhensible le moment que Deepchild choisit pour rallumer les lumières. Un intermède passe puis l’album se met à déverser une IDM monotone et étrangement creuse. Le trou d’air. On ne distingue aucune direction, c’est l’abscence totale de propos. Le travail réalisé sur la mise en ambiance des deux premiers morceaux est remisé au placard. Les kicks maladroitement boursoufflés tentent vainement de cacher le vide des compositions et l’écoute devient dès lors désagréable. Le dernier titre, davantage dans la veine du début d’album, parvient tant bien que mal à nous sortir de notre torpeur. Un peu trop tard.

Si Deepchild était parvenu à prolonger l’ambiance deep et sombre des deux premiers tracks, l’album aurait sûrement été de bien meilleure facture. A la place, Departure nous fait le coup du pétard mouillé.



Chroniqué par Damien
le 14/08/2009

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