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Bibio

: Ambivalence Avenue



sortie : 2009
label : Warp
style : Folktronica / électronica

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Tracklist :
1/ Ambivalence Avenue
2/ Jealous Of Roses
3/ All The Flowers
4/ Fire Ant
5/ Haikuesque [When She Laughs]
6/ Sugarette
7/ Lovers' Carvings
8/ Abrasion
9/ S'vive
10/ The Palm Of Your Wave
11/ Cry! Baby!
12/ Dwrcan

Année 2009 décidément bien remplie pour Bibio qui il y a quelque mois de cela sortait déjà avec Vignetting the compost (Mush records) un recueil de tracks folktronica au sourire béat. Mais le buzz qui auréole aujourd’hui  la sortie de son tout nouveau LP sur le prestigieux label Warp consacre peut-être davantage l’univers de l’artiste que son album en lui-même.

Ambivalence Avenue reprend en gros là où Bibio s’était arrêté avec son précédent album sauf que cette fois-ci, la production est moins lo-fi et que l’ensemble sonne plus rond. Une marguerite au coin des lèvres, Stephen Wilkinson continue de composer de guillerettes ritournelles intemporelles,  aidé d’une guitare sèche présente presque un morceau sur deux (Ambivalence Avenue, Lover’s carvings, Abrasion, The Palm of Your Wave). Certains titres résonnent d’ailleurs comme de véritables références aux orfèvres de la folk que sont Simon & Garfunkel, Nick Drake ou encore Kings of Convinience ; soit  autant de doux moments de déconnexion terrestre, qui peinent parfois à se démarquer les uns des autres.
Et quand Bibio lâche sa guitare, ce qui ne dure rarement plus de deux titres consécutifs, c’est pour mieux se saisir de son MPC et composer des patchworks de samples vintages (Jealous of Roses et ses échantillons d’easy listening 70’s ; la face B du single, la très efficace routine hip hop/soul Fire Ant) ou bien des plages électronica à l’ancienne marquées par le sceau Boards of Canada (le mental Sugarette et le warpien Dwrcan). L’ensemble de ces compositions plus electro partagent le côté feutré des titres folk et confèrent une homogénéité de sens à l’album.

Globalement, on se retrouve un peu déçu par le manque d'évolution entre ses deux albums sortis cette année en ordre serré.
Tout d’abord, pas de grandes nouveautés ni de surprises malgré les effets d'annonce (buzz internet, signature chez Warp...).
Puis surtout il y a un manque de cohérence qui plombe l'écoute. Les racines musicales de l’Anglais sont solidement ancrées dans les intarissables 70’s, c’est évident. Cependant quand il s’agit de les intégrer à son électronica, les deux font chambre à part et l'auditeur finit par ne plus trop savoir sur quel pied danser intelligemment ! Et si au final l’album tient malgré tout debout c'est essentiellement grâce à cette douce mélancolie en filigrane tout au long des 12 titres qui en fait un excellent disque de fin d’été, début d’automne.



Chroniqué par Damien
le 19/07/2009

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