Citant parmi ses influences Brian Eno, Fennesz ou Labradford, l’Américain Bexar Bexar s’y colle pour la deuxième fois et propose Tropism, exposé d’ambient pop révélée au son de guitares et de nappes électroniques.
Déroulant ses arpèges sur quelques drones discrets, Bexar Bexar construit une musique délicate, faite de boucles abondantes (Cotton In The Grossness) et de fioritures expérimentales à peine (parasites sur Unsettled and Unable, larsens sur Tearing Apart The Noise She Makes).
Donnant parfois dans la gentillesse éliminatoire (Listening To Your Party), Tropism l’emporte tout à fait sur Patterned Like Lovers – qui rappelle Giuseppe Ielasi - ou A Little More South - morceau plus convaincant pour avoir su se satisfaire de la simplicité évidente. Deux titres qui ravalent à eux seuls l’apprêté pas dérangeant donné partout ailleurs, excès de prévenance qui aurait mérité qu'on s'y oppose.
Chroniqué par
Grisli
le 29/04/2007