Succèsseur du génial
The psychocivilized society,
Extraordinary popular delusions n'en demeure pas moins son frère jumeau tant les ressemblances musicales sont flagrantes. On retrouve des morceaux de
Uncomfortable questions for comfortable people et de
Rhic-edom qui ne figuraient pas sur l'album precedent, ainsi que le même état d'esprit, de composition et de recherches sonores. Il est cependant moins sombres, moins bruitiste (sauf quelques exceptions) et plus "rentre-dedans".
Incoherent mass insanity ouvre les portes avec son rythme soutenu et entrainant, le tout recouvert de sons spaciaux et bien découpés. On retouve ici le côté minimaliste de
Black Lung.
Robust rhytmic distraction porte bien son nom ; structure complexe et presque dansante. Un des passages forts de ce début de CD.
Isolated media receptacle est diaboliquement éprouvant, avec une sonnerie d'alarme improbable et robotique, qui semble ne plus pouvoir (vouloir) s'arrêter, en guise de base musicale. Un peu plus loin
Grandiose vibe interlude donne à nouveau dans les bruits organiques et donne une impression surprenante. A mi-chemin entre le vivant et l'artificiel.
Underlying profit motif termine l'écoute de
Extraordinary popular delusions en ambient, éprouvant pour les oreilles, à cause d'un son ultra-aigü répétitif, qui ne manquera pas de vous perforez affreusement les tympans.
Peut-être moins connu que son prédescesseur,
Extraordinary popular delusions persiste et signe pourtant dans la lignée des très grands albums électroniques.
Chroniqué par
Yragael
le 00/00/0000
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