Deux titres, à peine plus de sept minutes, deux tubes potentiels. Et un hymne surtout,
The Dissidents qui marque ce single, le signe.
Récemment expatriés à Manchester, les parisiens de
The Clerks ont pas mal de choses à nous apprendre. À commencer par le fait que, si les frontières étaient réellement ouvertes, les individus libres d’aller et de venir, les conséquences en seraient politiques, certes, mais musicales aussi. Comme précisément ce premier single qui, pour pop-rock et volontiers rock indé qu’il est, n’en échappe pas moins - et avec classe - au formatage en règle de la musique. Musique non plus composée ou produite, mais toujours déjà destinée à un public cible qu’il s’agira de toucher au cœur en se payant sa tête.
Je n’aime pas les singles. Deux titres, ce n’est pas assez. Sauf quand ils sont du niveau de
The Dissidents : l’action en est immédiate et, cependant, les effets ne s’estompent pas au fil des écoutes. Le meilleur remède en somme à l’uniformité pop-rock actuelle.
Chroniqué par
Jérôme Orsoni
le 25/09/2006