“J’aime pas l’art, c’est nul” gueule
Grems en plein happening à Beaubourg : voici l’introduction au monde de
datA, nouvelle coqueluche des médias et rookie finement drafté par la team d’Ekler’O’Shock, toujours aux aguets. Vingt ans, myspace, microcosme étendu de Paris à ailleurs (des Etats-Unis au Japon en passant par l’Allemagne) … le phénomène s’amplifie rapidement, autour d’un seul titre dans un premier temps (
J’aime pas l’Art). Cet EP et les trois nouveaux titres qui le complète suffiront à parfaire un buzz définitivement pas usurpé.
Sans complexe, ayant parfaitement ingéré synth-pop, electro-bastard et hip hop des âges farouches,
David Guillon de son vrai nom, à l’image d’un
Surkin chez Institubes, taille des costards fluos aux clubbers de tout poil et invite les demoiselles aux jupes courtes à s’ébattre sur la piste en confisquant toute retenue. Il y a
Moroder et
Daft Punk en sous-main (
Months to forget),
Stuart Price et
Justice en héros ayant déjà tout compris mais il y a surtout un plaisir à composer des titres explosifs où s’immiscent ritournelle indicible (
Paste Back) et gimmick imparable dans le seul but de faire danser, même les plus rétifs.
Techno dans le timing, electro dans l’esprit et pop dans les mélodies,
datA jongle avec les styles à l’image des kids de son âge qui se foutent du flacon pourvu qu’ils aient l’ivresse.
Achetez ce disque.
Chroniqué par
Oropher
le 28/07/2006