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T.Raumschmiere

: Blitzkrieg pop



sortie : 2005
label : NovaMute
style : Electro-rock

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Tracklist :
01/Intro
02/Sick Like Me
03/All Systems Go!
04/Untitled
05/Diving In Whiskey (feat Ellen Alien)
06/Rumpelkammer
07/A Mess (feat Quasimodo Jones)
08/A Very Loud Lullaby (feat Sandra Nasic)
09/Der Grottenolm
10/3 Minutes Happiness (feat Judith

Tout commence par une grande claque dans ta gueule : avec son Sick Like Me hautement déstabilisant, T.Raumschmiere crache une bonne fois pour toutes sur les nerds et les branchouilles qui l’avaient porté aux nues un peu vite, sans bien cerner le personnage.

Sick, il faut bien l’être un peu pour mettre en péril une image « respectable » forgée à travers son label Shitkatapult codirigé avec Apparat et ses premiers disques sortis sur Kompakt, Sender ou Novamute (sans compter sa collaboration avec une Miss Kittin alors au sommet), en livrant un tel morceau.

Sick Like Me, c’est une parodie grandiloquente et trash de MTV, où des Offspring sous X livreraient un space boogie régressif et débile à souhait à un parterre de robots pogoteurs. Evolution logique, se diront ceux qui se souviennent des morceaux les plus punks de Radio Blackout, mais l’étape franchie risque d’être dure à avaler pour nombre de fans de la première heure.
Car ce morceau n’est pas isolé. D’autres anthems robot-punk jalonnent ce disque, sans recourir forcément aux guitares (elles sont camouflées sur A Mess), mais toujours dans ce style puissant et grandiloquent qui vire parfois au pompier (comme sur le très métal A Very Loud Lullaby).

Bien sûr, on retrouve également des interludes ambient, et des mille-feuilles digitaux progressifs, lents et lourds, grinçants et saturés, plus conformes à ce qu’on attend d’un disque de Marco Haas. Et c’est bien évidemment quand il se consacre exclusivement à ses machines, qu’il arrête de chanter et qu’il ralentit le tempo qu’il est le plus pertinent. Mais, étonnamment, l’auditeur se fait assez vite aux morceaux punks, qui se révèlent digestes, bien plus digestes en tout cas que le Diving In Whiskey sur lequel chante Ellen Alien, morceau pénible comme une gueule de bois prolongée, où la production un peu bouche-trous peine à faire oublier le manque de charisme de la voix d’Ellen, et qui constitue le vrai gros point faible de ce disque.

Alors ? On boude avec les anciens fans ? Certainement pas, tant, malgré des faiblesses évidentes et un goût plus que douteux, ce disque peut révéler de bonnes surprises, à l’image de ce final assez bluffant qui voit s’enchaîner un effrayant et enchanteur morceau de pop éthérée à la production d’inspiration doomcore (3 Minutes Of Happiness), un dancefloor killer en puissance pour centrales nucléaires reconverties en clubs (An Army Of Watt), un morceau ambient glaçant de fort bonne tenue (Patridiot) et le morceau-titre, braillard à souhait, toutes guitares en avant (Blitzkrieg Pop).

Chroniqué par Pek
le 21/02/2006

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