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Rothko

: A Place Between



sortie : 2005
label : Lo Recordings
style : Ambient / Post Rock

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Tracklist :
01/ traces of elements
02/ divided lines
03/ an open breath
04/ light in a dark place
05/ the only way out is through
06/ parts per million
07/ bow
08/ an open vein
09/ even the blank leaf
10/ the northern lights are out
11/ elements of traces

A Place Between est le sixième album de Rothko ( mark Beazley), qui voit la collaboration renforcée entre le bassiste, seul rescapé de la formation originelle, et Caroline Ross, qui posait déjà son chant détaché et sobre sur la première piste de A Continual Search for Origins, paru en 2002.
Entre les deux albums, d’autres projets musicaux épars ont vu le jour, mais ils ne nous sont pas parvenus. C’est donc avec la sensation agréable que le temps s’est figé entre ces deux albums que l’on retrouve Rothko en 2005.

Premier soulagement, Mark Beazley ne trahit pas ses amours pour les longs développements ambiants, tirant de sa basse des sonorités toujours aussi envoûtantes. Caroline l’accompagne dans cette recherche d’une beauté fragile et hors du temps grâce à cette voix comme absente, qui parle parfois plus qu’elle ne chante (light in a dark place, elements of traces ), mais qui participe pleinement à l’osmose de l’ensemble. Quelques notes de flûte et arpèges de guitares, une touche d’harmonica, des accords de piano , divers sons ambiants et autres drones viennent se frotter à la basse.

A Place Between construit ses motifs et les répète, à l’envie, jusqu’à ce que d’autres sons s’unissent puis se dissipent, créant de lancinantes mélopées qui s’étirent et s’évanouissent en silences. 11 morceaux mais qui ne semblent constituer qu’une seule et même plage sonore parfaitement homogène, dont se détachent quelques instants d’une beauté ineffable : ainsi the only way out is through , qui retient particulièrement: peut-être est-ce cette saillie d’émotion presque imperceptible dans la voix, ou l’expressivité accrue de la guitare , ou le rythme même de ce chant , dont les quelques mots sont emportés par le lent roulis de la basse.

Le temps d’un album, Rothko et Caroline Ross auront fait taire les bruits du monde, pour y substituer en nous une musique intime et profonde. Sa force d’évocation fait naître dans son sillage des sensations, des images d’un bien être et d’une sérénité dont le voile de mélancolie, jamais pesant, invite à une douce et rêveuse introspection.



Chroniqué par Imogen
le 19/04/2005

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