Deux ans après le magnifique
Cinématique,
Arca offre au public un deuxième album tout aussi captivant et enfonce le clou de la fusion post-rock réussie entre musique organique et électronique qui faisait la beauté du précédent opus.
En terrain connu, l'auditeur charmé par le premier album tout comme le néophyte devrait logiquement apprécier cette nouvelle plongée en apnée dans les vagues sonores de Arca,dont les quelques frémissements de surface sont souvent le reflet de remous imminents.
Boucles de guitares, claviers, drums lancinants, mais également glockenspiel, violoncelle ou encore clarinette, mais aussi voix, qui émanent de lambeaux de journaux télévisés, reportages, et autres débats, sont les éléments du canevas sonore de ce nouvel album, qui est la traduction musicale de la brutalité contemporaine, souvent insidieuse, larvée.
Arca nous montre avec cet album son sens parfait de la dramatisation , parfaitement intégrée et jugulée dans des arrangements somptueux, qui renversent le coeur
Chroniqué par
Imogen
le 14/07/2004