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LYS

: Melisse



sortie : 2004
label : Prikosnovenie
style : Ambient / Ethnic

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Tracklist :
01/ Mâhâta
02/ Zên
03/ Des Rivages Atlantes
04/ Toi
05/ Rebirth (Chatrix)
06/ Vénus
07/ Mélisse
08/ Un Palais d'Or
09/ Mirzo
10/ Aranda
11/ Fleur Carnivore
12/ Sage-Oiseau

Avec LYS, il faut s'attendre à une profusion de collaborations musicales en tous genres, dont les principaux intervenants sont les artistes du label Prikosnovenie. A l'instar des Love Sessions, les albums du projet solo de Fred Chaplain célèbrent le partage et la fraternité de nombreux musiciens, disséminés aux quatre coins du globe.

Sur un groove electro se pose Mâhâta, chant traditionnel et derbouka (ici interpretée par Cécile Rabhi de ANASSANE), comme une invitation au grand voyage. Puis la voix grave de Liz Van Dort (FARAWAY) vient envelopper de son charme caucasien l'ensemble percussif du bien nommé Zên, tandis que le violoniste Gnawa Aziz El Hachabe parvient, fantômatiquement, à supporter la sensuelle diction d'un poème de Fred, durant Des Rivages Atlantes.
C'est alors que se profile à l'horizon l'un des moments forts de l'album : Rebirth (Chatrix). Le chant éthéré de Mihaela Repina (PINKNRUBY) dépose son voile cristallin sur un beat downtempo lourd et sombre, illuminé par instants de l'enregistrement du chant naïf de nombreux passereaux. Plus folk et enjoué, Vénus s'écoute comme une déclaration d'amour, alors que Mélisse et Un Palais d'Or se confondent en atmosphères oniriques et féériques dans lesquelless se croisent et se toisent, clavier mélodique, ambiance d'un bord de ruisseau et cithar enflammé.
Mirzo, démontrant le talent vocal de François Testory (SARRAZINE), nous rappelle au bon souvenir du premier Fairy World, lyrisme éclatant et hypnotisme inévitable en partie dû à cet omniprésent bol tibétain qui ne cesse de vibrer jusqu'au plus profond de nos tympans.
Enfin, Francesco Banchini (Gor) fait son entrée, en voix et en clarinette, durant le troublant Aranda, avant de laisser sa place au morceau le plus obscur de cet opus, Fleur Carnivore. Ici, le ton général est à la reclusion, au mystère et à la dérive ; texte sussuré, quasi-inaudible, par Nathalie Kato (BUTOH DANCER) et mélopée triste.

Une production inclassable et intemporelle, à la fois très personnelle et facilement accessible.

Chroniqué par Yragael
le 02/05/2004

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