Numérique Versus Acoustique, tel est le combat mené par
Versus, dans leur quête du Graal : du bon son pour nos oreilles.
Ce premier maxi auto-produit est l’occasion de présenter leur projet : de l’abstract hip-hop cinématique à influence jazz. Et là, vous comprenez, rien qu’avec la succession de ses qualificatifs, que
Versus est moultement influencé par les artistes de l’écurie
Ninja tune.
Teco, le morceau qui ouvre le maxi, est un enchaînement de samples, de scratchs puissants et d’échantillons de voix qui se transforment en véritables instruments sur une nappe d’orgue donnant le « La » au morceau.
Puis le morceau
The Tea Pot continue la lutte, sur un beat abstract, des accords de contre-basse sourds à la
UHT ou
Fingathing, des envolées de violons, des cuivres bien sentis et toujours ses petits scratchs raffinés.
Après un passage par l’interlude
Ha Ha Ha, c’est au tour du dernier morceau
Reasonnable de prendre le relais.
C’est toujours les violons et les claviers qui, tels L’Oréal, donnent force et vitalité au morceau, accompagnés de cymbales, de la contre-basse chaloupée et d’un saxophone mugissant par moment, créant une atmosphère de cabaret fort sympathique.
Un dernier morceau qui conclut ce maxi en beauté. Un maxi certes un peu court (bah logique... c’est un maxi), mais qui permet de nous donner un avant goût de l’album qu’ils sont en train de préparer activement et d’imaginer ce que pourront donner les versions live.
On vous tient au courant…
Chroniqué par
Antoine
le 27/06/2003