Et voici le premier album de
Kunamaka. Faire une description détaillé et réaliste de la musique de
Kunamaka relève de l’exploit. On a dit qu’ils jouaient du "carnival-core". On a aussi dit qu’ils mélangeaient joyeusement black metal, salsa et easy listening. Ce n'est pas faux, mais pas suffisant pour décrire cet album. Les bougres ne s’enferment pas dans un seul style et changent constamment de registre, et assez souvent au sein d’une même chanson. Ainsi peut-on passer du gros metal qui tâche à des passages quasi pop/rock comme dans
Aquatic Shaolin par exemple. Pour
Vaginal Supuration, on commence sur un passage presque post-rock, puis on embraille sur une alternance entre passage doux et bourrins où Lord Gomez pousse des cris effrayants.
Les rares mots qui pourraient qualifier l’album ne sont pas du domaine musical. Etrange, déjanté, parfois un poil malsain, sombre. On notera que
Kunamaka a repris le thème du film "L’Etrange Noël de Monsieur Jack" de Tim Burton. C’est probablement la chose qui qualifierait le mieux
Kunamaka. D’un certain coté, leur musique ressemble un peu au film de Burton, c’est à la fois étrange et fascinant, on reste scotché par l’aspect délirant du bazar. Voilà, en fait
Kunamaka produit une musique comparable aux films de Burton. Etrange, décalée mais toujours fascinante.
Chroniqué par
Traulever
le 00/00/0000