Second long format pour le producteur américain Rrose qui, comme le personnage fictif de l'artiste français Marcel Duchamp (Rrose Sélavy) auquel il emprunte le prénom, apparait sur scène travesti en femme. Une manière de brouiller les pistes de dancefloor et ainsi envelopper sa musique d'une couche de mystère tout en préservant son anonymat puisque l'on ne sait finalement pas grand chose au sujet de l'identité de Rrose. En revanche, on connaît bien son identité sonore depuis un peu plus de dix ans maintenant, summum d'une techno minimale à la fois organique et transcendantale ayant déjà alimenté une multitude d'EPs passionnants (voir notre dossier datant de 2014). Please Touch suit logiquement cette voie gravée dans le marbre et nous livre une collection de morceaux en spirale invitant l'auditeur à traverser de longs et immersifs tunnels technoïdes nappés d'ambient. Entre rave et cauchemar.
Please Touch est disponible à cette adresse.